Dans cette série photographique intitulée The Ballad of Sexual Dependency, Nan Goldin
nous ouvre son monde. Tel un journal intime, cette exposition présenter sous
forme d’un diaporama de 40 minutes, nous confronte à une réalité brute, sans
artifice ni tabou, et cet affrontement peut être parfois perturbante.
De la
simple photo de soirée aux images violentes ou choquantes de sexe et de drogue,
Nan Goldin nous raconte une partie de sa vie, lors de ses voyages à Boston,
Berlin, Tokyo ou New York. Les hommes comme les femmes sont représenté tel
qu’ils sont et c’est ce qui fait que l’on se sent proche d’eux. En effet, le
paradoxe de cette série photographique est le fait qu’elle est très intime (ce
sont ses amis, sa famille qu’elle nous présente) et pourtant, elle me paraît
universel. Beaucoup de ces instants privés ressemblent ou ont été vécus par
d’autres.On y voit beaucoup de personnes, toutes très
différentes, ce qui nous amène à faire le rapport avec notre propre vie. Bien
que ces photographies représentent seulement l’entourage de l’artiste, on peut
tous se retrouver dans certaines, ou elles peuvent jouer un rôle de rappel pour
nous. Cette image, bien que totalement étrangère, me fait penser à cet instant
précis de ma vie.
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